- À MA DÉESSE
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Je suis enfiévré de
toi, mon doux et
tendre oiseau des
îles,
toi qui m'as fait
découvrir cet
archipel inconnu
qu'est l'amour
Je n'ai qu'une envie
me coller contre
toi,
goûter, savourer ta
tendre peau si
douce.
Me faire dorloter
par toi, ma douce et
petite déesse
câline.
Ma plume est chaque
jour davantage,
dépendante de ton
souvenir.
J'ai un besoin
absolu et vital de
ce visage qui me
sourit
dans la clarté du
matin, heureuse,
comblée enfin.
Je n'ai point
l'intention de vivre
dans mon seul
souvenir,
il est morose et si
fade, à la longue, à
vrai dire.
Pareil à un malade
sans remède
j'erre dans les
volutes vaines des
imaginaires
plaisirs.
Ton ombre
voluptueuse plane
sur chacun de mes
jours.
Je ne peux que me
rappeler que de
présence si douce,
si rassurante, si
féminine.
Ressasser ces
souvenir d'hier me
pèse,
me fait languir, et
finalement me perd.
Car rien ne vaut ta
douce voix,
caressante et
enfantine,
tes mains si pleines
de mille attentions,
si généreuses, si
sublimes.
Ta présence incarnée
est mon unique
remède,
petite colombe,
parfois en cage,
mais toujours si
altère.
J'aspire encore et
encore et encore à
te voir, voilà
donc mon unique
espoir.
Tu es mon soleil se
levant sur les dunes
du désert.
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