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Resnick TOMETIN a écrit le 09/02/2020 à 00h55

Petite princesse, petite fleur
Fais revivre mon petit cœur
Fais renaître en moi l'envie
Fais renaître en moi la vie

Petite princesse, vers toi je viens
Petite fleur, écoute moi bien

Petite princesse, en ton absence
Beaucoup de choses se sont passées
Un oiseau m'a volé l'alliance
Je ne sais par où il est passé

Et je cherche, petite princesse
Cet anneau, cet amour sans cesse

Petite princesse, je suis perdu
Je ne sais sur quel pieds danser
Mon cœur, cet oiseau l'a fendu
Je ne sais plus quoi penser

Petite princesse petite fleur
Fais revivre mon petit cœur
Fais renaître en moi l'envie
Fais renaître en moi la vie

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Cocon a écrit le 04/02/2020 à 12h22

Tranche de vie

Le soleil se couche sur les champs de blé
Dont il ne reste que des ballots bien ficelés.

Les oiseaux vite rejoignent leurs nids
Avant la nuit tombée afin de rassurer leurs petits.

Sortis de leurs terriers les doux et insouciants lapins
Dans le pré grillé par le soleil vont jouer jusqu’au matin.

La hulotte au plumage soyeux, à l’affût dans le cerisier
D’un vol silencieux, jusqu’au lever du soleil va chasser.

Les yeux fermés je respire à plein poumons
Et tremblante me laisse submerger par les émotions.

Une larme, le long de ma joue coule lentement
Non pas une larme de douleur, de tristesse ou de découragement !

NON !

Une larme toute de reconnaissance chargée
Pour ce moment passé avec ceux que j’aime d’une tendre amitié

Pour cet instant fait de rires et de plaisirs partagés,
Pour ce regard au détour d’une rue furtivement échangé,

Pour ce geste, ce mot, cette étreinte à peine suggérés,
Pour ce couple âgé main dans la main comme au premier été.

Une larme perle sur ma joue, ode à une tranche de vie
Un petit bout d’éternité au fond mon cœur tapi.

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Cocon a écrit le 04/02/2020 à 12h20

Nuit mon amie

Quand par delà les noisetiers
Je vois le soleil décliner,
Lorsque le ciel semble rejoindre la terre
Et que la ligne d’horizon se resserre,

Aussi ténue que la flamme du bougeoir
J’aperçois enfin la lumière du soir,
Cette lumière presque rose
Qui permet de voir le secret des choses.

Mon amie je t’ai tant attendue !
Discrète et toute de noir vêtue,
Mes peines tu entends et consoles
Et sur mes doutes tu déposes un bémol.

Quand affaiblie je prie,
Au creux de tes bras blottie,
Je peux sentir les lys de l’Ange de Miséricorde
Et de reconnaissance mon cœur déborde.

Mais voici bientôt que le ciel s’éclaircit,
Que sous les rayons du soleil la lune pâlit.
Nuit mon amie, comme j’aimerais te retenir !
Mais avec patience il me faudra t’attendre revenir.

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Cocon a écrit le 04/02/2020 à 12h19

Balade

Le vent soulève les feuilles couleur d’automne,
Sous mes pieds la mousse feutre mes pas,
La nature que la brume encotonne
Sombre dans un sommeil au teint délicat.

J’avance lentement portant mon regard au loin
Vers un horizon qu’encore je ne connais pas.
Le souffle de la nuit, un brin coquin
Chante à mon oreille des airs d’autrefois.

Comme anesthésiée je chemine confiante,
Autour de moi plus rien n’a de sens
Et les étoiles se font suppliantes
Mais le temps marche à contresens.

Ma respiration doucement s’accélère
Ma tête bourdonne et mon cœur se serre
Un soupir, un frisson s’échappent doux amers
Un rire, un sanglot dans ma gorge prospèrent.

La lune surprise et troublée s’arrondit,
Ses rayons, vers le retour, me poussent fermement.
Je lui crie que je n’ai pas peur, et je ris
Mais elle n’est pas dupe de mes tourments.

La pluie frappe mon visage,
Mes pas raisonnent sur la route pavée
Une grille grince à mon passage
Je suis rentrée.

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Cocon a écrit le 04/02/2020 à 12h16

Le ciel inlassablement déverse
Les torrents d’une pluie froide.
Les gouttes sur mes joues ruissellent par myriades
et se mêlent à mes larmes empruntes de détresse.

Insensible au froid qui prend possession de mon corps
J’avance, sans but, sous cette pluie torrentielle.
Épuisée, je tombe à genoux et le visage levé vers le ciel
Je crie ma détresse aux étoiles que J’implore.

Un mot, un seul, un cri, POURQUOI ?!
Tant de souffrances, de peines et de pleurs ?
Mon cœur se serre, mes épaulent plient sous la douleur
Les souvenirs dans mon esprit tournoient .

Je ferme les yeux jusqu’à en avoir mal
Et tente de retenir les images d’une vie
Qui déjà s’envolent vers les ténèbres de l’oubli,
Mais bientôt ne subsiste plus qu’un long sanglot !

Soudain, un espiègle et malicieux rayon de lune
S’enhardi et timidement vient taquiner ma joue.
Je l’observe surprise de l’intérêt qu’il me voue
Et le suis à petits pas sous la lumière nocturne.

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