Nombre de poèmes : 559
Champs obligatoires
Alia a écrit le 26/12/2019 à 01h32
Patrice Mike a écrit le 24/12/2019 à 15h11
Le chemin
Dort petit faon au bord du chemin
Le nez dans la rosée
Moi qui ne fais que passer
Je ne t’oublierais plus jamais
le chien est passé au loin pour ne pas t’effrayer
le ciel est tellement sombre
qu’on ne voit même plus les nuages
dans l’écume des eaux de l’étang
le tonnerre va bientôt gronder
et l’haleine partir en fumée
Là haut le vieux rocher au vent caché dans la brume
En équilibre sur un pied
Hurle sa douleur
Il va dévaler la colline
Et s’évanouir dans la verte vallée
Le caillou tombé dans le puit a réveillé
Sa mauvaise humeur
Retiens tes chevaux fous
Toi qui es là depuis si longtemps
On a tellement besoin de toi
Au loin se dresse le mur d’arrivée
Maintenant faut s’accrocher
Ne plus reculer
Le sol se dérobe sous mes pieds
Comme cette glace qui se lézarde sous mes pas
Faut pas craquer
La peur c’est comme une ombre
Elle te poursuit puis t’envahie
Le soleil est ton étoile
La gorge nouée, les yeux embués
Ne pas croiser un regard familier
Vite se reprendre
Sinon c’est la sortie
Ne pas trébucher
Respirer se dépasser se ressaisir
Aujourd’hui ou jamais
Un bout de ligne droite
Pour effacer à jamais ce 300m
Qui hantent encore mes nuits
Pour sortir de la brume du parcours de santé
Pour effacer les traces laissés dans la neige et le bac à sable
Ne pas abandonner surtout pas maintenant
Une sérénité tout doucement me réchauffe
Pas un souffle de vent
Un bruit sourd déchire le ciel
100m pour affronter ce mur
le franchir, le pulvériser, l’exploser ou bien s’éclater
S’envoler et ne jamais s’enflammer
Et Demain, dans la brume du matin
Je chercherai le chemin
De ton doux regard
A tous les rendez-vous manqués
J’aurais posé une fleur sur le bord du chemin
Patrice fratellino a écrit le 21/12/2019 à 23h33
Sorellina entre nous...
L’amitié est comme le soleil qui se lève chaque jour…
anan a écrit le 19/12/2019 à 14h55
Où est t'il l'oiseau qui porte le deuil
Du lourd fardeau qu'est l'amour qui s'effeuille
Drapé de blanc,non chargé de venin
Saura t'il un jour retrouver le chemin
Que prend l'amour à l'aube des matins
qui laissent côtes à côtes deux êtres qui s'aiment
Anandryne elle est, anandryne sera
MARIJON edmond a écrit le 19/12/2019 à 11h42
L'absent
La montagne est silencieuse,
Son poète l'a quitté ce soir;
Il dort maintenant sous la terre
Lui qui a toujours chanté l'espoir,
Une fleur, une lettre, un poème
Autour de sa tombe le soir,
Tous ensemble en étrange prière;
Dans leurs yeux la montagne en miroir.
Ils parlent, ils fredonnent, ils récitent
Les chansons d'amour et d'espérance,
De justice et de tolérance
Que Ténenbaum, le petit juif
Don nuit et brouillard a pris le père,
Chantait partout à perdre haleine.
"A bras le cœur a fendre l'âme
Avec un seul point au programme
Celui de n'être sur de rien"
La montagne ce soir résonne
Et toute la vallée écoute
Le chant d'une guitare qui pleure
En de longs accords en mineur.
Aujourd'hui je ne marche plus seul
Je n'ai plus peur
Car j'ai trouvé mon destin
Plus rien ne m'atteint
Je t'offre mon âme
Pour écrire notre fable
Peu importe les coups
Contre tout
Contre qui que se soi
Je te choisies toi
Mon âme-sœur
La moitié de mon cœur