MAISON PLUMIER

souvenez-vous de vos printemps, de vos étés
ils ont passé comme un alcyon sur les mers
à l'automne de votre vie, à l'hiver de votre vie aux couleurs fanées
vous voilà dans cette maison plumier bordée de visages rêveurs
de regard triste, nostalgique, sur cette grande route qu'est la vie
et qui vous quitte tout doucement
seriez-vous plus heureux dans votre maison souvenirs ou seul
mais naviguant sur votre océan de vie d'antan
cette maison plumier où l'âge avancé vous fait prisonnier
à vous jeunesse à l'air moqueur pour les âges qui ne sont pas encore les vôtres
sans penser au temps passant, peut être plus tard cette maison plumier
vous ouvrira sa porte, sans que vous le souhaitiez, et votre regard de personne âgée
sera plongé dans cette fôrêt de regrets se souvenant du temps passé à ses moqueries
sur la vieillesse, qui à son tour vous enveloppera de son manteau au cœur de cette maison plumier

Je t'aime!

Je peux tout te donner,
t'inventer des millénaires de joie.
Je peux te faire rêver,
changer ton monde et ses lois

Je peux réinventer la vie.
Je peux créer des univers de fantasmes,
imaginer un sublime paradis
où tu seras Déesse, l'Icône, pleine de grâces,

Je peux reformater le système solaire,
pou y imposer, sur chaque rayon,
en lettres capitales, ton prénom;
Jusqu'à l'infini, ainsi, je peux, te plaire

Je peux, sous l'aspect majestueux,
trouver une formule qui me rend fabuleux
Je peux, à coup sur, t'offrir tous les bonheurs du monde
même, je peux pactiser avec le Diable, l'immonde,
et prêter ses illusions, pour me parer
de tous les aspects de grandeur

Je peux plus encore,divine étincelle!
Vendre mon âme à l'Enfer,
donner ma vie au Ciel
afin que je puisse, selon ton souhait,
refleter la fierté qui te seduirait

Il n'est d'autres je t'aime plus sincères
que je pourrais fredonner à tes oreilles,
sinon que chaque mot etouffe mon coeur
si le feu qui me devore n'est celui d'un amour éternel!

Il n'est de témoignage plus solennel
que de porter ton nom, à l'encre de chine,
gravé sur chacune de mes lèvres,
non plus de confidence plus coquine
que de faire de toi ma tendre Eve,
la Reine de mon âme immortelle!

L'amour est comme un parcourt sans fin plus tu marches plus la distance est intense et incommensurablement comme des grains de Sable,elle va rythme des vagues

Comme une louange,

Elle s'appelle Kassandra
Heureux les seins qui l'ont portée
Légers soient les bras qui l'ont bercée
Je ne sais pourquoi j'aime son aura

Mon regard sur elle jamais ne se lassera
Un jardin fleuri, je pense à Kassandra
Elle a la candeur de l'aurore qui s'éveille
Que je l'imagine sans larmes rebelles

S'il est vrai que Dieu nous fit à son image
Je ne lui réfute pas ce bel ouvrage
Au gracile contour de Kassandra
Que ma rime béatement psalmodia

Elle est comme une douce prière
Une louange à l'Eternel Père
Un refrain que ma bouche entonna
Ô douces résonnances de Kassandra...

Hors des entrailles de sa mère
Où qu'elle aille sur terre
Loin des yeux de son père
Tout me ramène à Kassandra !

Petite flamme,

Petite dame d'apparat blanc
Éclat frémissant de mes solennels instants,

Quand malgré ta lumière
Espoirs et promesses
Défaillent dans mes prières
Avec zèle, à l'église, je me presse.

Petit incandescent de ma fébrile âme
Petite luciole de mes frêles instants
Aucun vent, aucun moment, aucun temps
Ne savent comme moi faire danser ta flamme !

Pourtant comme l'étoile dans la nue
Par ta lueur diffuse et dans un silence absolu
Se ranime la foi se prétendant recluse !

Que tu sois bougie, cierge ou chandelle
Quand ta flamme vacille par mon éphémère liesse
Mon âme chancelante titille ton étincelle
Jusqu'à ta coulée de cire pour que vivre, elle puisse ...

Espérant un instant, rien qu'un instant que

Les bougies ne fondent,

Et

Les étoiles ne tombent !...