Le crépuscule
Quand le monde fermera ses yeux
Quand le soleil prendra ses bagages
Quand la lune sera au lieu
Le tout deviendra rien
Le présent sera passé
Le passé coupera les liens
Quand le tout y sera
Moi je retournerais aux cieux
De la réalité au mythe
Du mythe à la légende
Je tracerais mon chemin
Vers l’étoile filante j’irais
Sur la lumière d’une étoile
Je vivrais, mon royaume naitre.
01-09-1988

Destiné
Dans le crépuscule absolu
Entre arbres et broussailles
Ma destiné sera lue
Récompenser d’une médaille
Comme un combattant
Entre morts et vivants
Face au mal et pire
Mon chemin sera tracé
Mon présent deviendra passé
Mon passé sera légende
Sur les livres et langues
Mon conte sera cité
Ma vie sera immortel
Et ma colombe s’envolera
Dans l’espace disparaîtra
Et je ne serais qu’un
Tableau au mur accroché
A la réalité arrachée.
02-09-1988

Souvenir
Dans ma pensé tu te trouve
Sans y penser je te trouve
Dans mon cœur tu te trouve
C’est mon amour que je prouve
Rien ne remplace mon cœur
Pour te retrouver je compte des heures
Rien ne m’oblige a t’oublier
Mon amour je ne peux le nier
Tu es ma lumière du jour
Je marche sans faire le détoure
Vers toi que je voyage
Pour toi que je déménage
De la haine et de la rage.

mes petits fantômes blancs

dans ce jardin de lys blanc
parfumant les berceaux des petits fantômes blancs
ils dorment d'un sommeil grimaçant et de leur bouche informe
s'échappe quelques sanglots sourds
de ces amours interdits, ils condamnent ces contrats cousus de fil blanc
dans ce jardin de lys blanc
je viens souvent vous chanter la chanson de ces maudits petits fantômes blancs
dans ce jardin de lys blanc
vous venez quelquefois éclairer mes nuits où je fais semblant de dormir en revant
à mes petits fantômes blancs qui s'endorment enlacés au pays des vivants

1997 MONTPARNASSE
VOYAGE ECLAIR

Loin de tous ces regards
j'ai pu enfin venir te saluer
mon grand gunzburg
sacré lucien tu nous a tiré ta révérence en
nous laissant dans cette chère solitude
mes larmes restent enfouies dans cette
vallée musicale de l'homme, de l'artiste
forever monsieur gainsbarre

2 mars 1991

corbeil essonnes mon amour

blouson de cuir noir
la banane coiffant
chers blousons noirs
on vous surnommait ainsi
sexy dans vos jeans
écoutant bien souvent du rock
se baladant sur vos motos
vous aviez une sacrée gueule ou moi petite gamine
mon regard se portait sur vous lorsque nous sortions
de l'école avec les copines
jeunesse enfuie, souvenirs enfouis, nostalgie de ce vent de jeunesse
comme je vous aime

(corbeil ma ville natale, ma petite enfance, mon enfance, mon adolescence) forever

A poupette et fripouille

Quel vide, absence cruelle
mes chats vous mourrez
18 et 11 ans, mes baby adorés, mes pelotes de laine
mes poupées velours, mes blessures ouvertes
"œil crevé qui persiste à vouloir regarder le monde"