Nombre de poèmes : 559
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garance a écrit le 11/07/2019 à 20h52
garance a écrit le 10/07/2019 à 22h25
la vieille
elle a le regard bleu azur
son visage est beau et si doux
elle reste là assise dans son fauteuil
regardant la vie de la rue
quand le soir tombe
doucement de sa main tremblante
elle allume sa lampe de chevet
prune la chatte vient se blottir sur ses genoux et ronronne
comme elle est douce cette présence
elle est si seule la vieille
ses souvenirs sont accrochés au mur
le tic tac de la pendule trouble le silence de la pièce
du fauteuil au lit
du lit au fauteuil, la vieille, elle attend
elle attend que les aiguilles s'arrêtent
elle est si seule la vieille
elle attend..........
garance a écrit le 10/07/2019 à 22h17
l'absence
combien d'automnes
combien d'hiver
viendront éclater leurs insolentes lumières
combien de printemps et d'été viendront allumer ton absence
tu t'es évanoui dans la clarté qui pour moi est obscure
tu disais que les oiseaux se cachaient pour mourir
et toi mon grand alcyon des mers tu t'es envolé vers l'éternité
me laissant dans la nuit l'âme meurtrie
à gérome mon neveu (accident de voiture)
garance a écrit le 10/07/2019 à 22h04
LA SOLITUDE
je te connais toi la solitude
tu es venue si souvent me trouver
en touriste et à présent te voilà installée dans ma vie depuis plusieurs années
parfois triste
parfois euphorique
tu me quittes
lorsque j'écoute Mozart, lorsque je lis hugo
mais tu reviens si vite
la nuit tu es présente
et seules mes larmes savent
sauve toi maintenant
ne gâche plus les belles années qui me restent encore à vivre
sauve toi
je ne t'aime plus
garance a écrit le 10/07/2019 à 21h52
mélancolie
mélancolie c'est le souvenir de l'enfance joyeuse
mélancolie c'est la jeunesse d'une maman
mélancolie c'est l'amour de ses vingt ans
mélancolie c'est sous le maquillage avoir les rides de la vie
parure du temps qui passe
mélancolie c'est sous la fracture qui suinte voir passer les années perdues
mélancolie c'est le regard du chat errant miaulant sa faim et sa soif d'amour
mélancolie c'est un rayon de soleil qui sèche la brume des yeux
mélancolie c'est le matin bonheur enfuit à jamais
matricule 785
te voilà mon grand alcyon des mers dans ce grand jardin du silence
ou tu reposes dans ton écrin au ton cuivré
les saisons passent allumant ton absence avec insolence et chaque mois de juin
s'enveloppe à jamais de son manteau de paillettes rouge sang
tu portes ce matricule tout comme ceux qui s'en allaient entassés dans ces trains sans retour
ils s'évanouissaient dans un nuage de fumée laissant l'image de leur regard effrayé et de leur
cri de bête assassinée dans un monde anéantit de tant de barbarie
mon frère déchiré dans tes entrailles agonisant dans cette souffrance insoutenable
ton fantôme respire les murs de cette maison assassine où tous les deux vous deviez vivre
heureux
dans ce ghetto vous mettant en joug sans comprendre sans défense sans secours
la lumière s'est éteinte à jamais
le chant lugubre de vos cris étouffés aux oreilles indifférentes des gens peureux
sortis de l'ombre si lâche lorsque le canon s'est tu
se sont endormis dans la nuit noire des faux repentis
sous cette pierre tombale où poussent de douces fleurs ta bien aimée repose auprès
de son père où ton souvenir demeure
dans ce grand jardin du silence mon grand alcyon des mers où je vais gardant le souvenir
des souvenirs et mes pleurs
devant cet écrin je ferme les yeux et on visage m'apparait une douce mélodie murmure à notre
enfance joyeuse illuminant tes cendres qui n'en finiront jamais de se consumer au vent léger
où vos deux âmes amoureuses et en paix se sont retrouvées
A vous deux