chris mon frère
22/04/49 27/6/98

1949 Ton premier cri
image d'un bel ange aux boucles blondes fièrement installé sur la moto de papa
deux printemps nous séparaient
oh je me souviens des jours heureux ou nous étions enfant, notre jeunesse bercée par
le même tempo
nous étions tes frères et soeurs
1959 1971 1945 1951 1962
tu étais plein de gentillesse, de courage, de discrétion, la vaillance même, tu étais la pudeur
des sentiments
éprouvé dans ta chair, nous avons de la colère, la sagesse nous guidera peut être
faut il croire en dieu
croire aux cieux quand tout nous semble odieux
quand notre coeur est mis à sang et à feu
ce bonheur tout neuf retrouvé on te l'a pris par le choix des armes pour nous laisser celui des larmes
la vie nous prend, nous sépare et l'armoire à passions se referme sur des non-dits, des pudeurs
des souffrances qu'on avorte bien souvent pour ne pas embarrasser l'autre, et les sentiments
sont là si forts et si maladroits, ils nous étouffent de ne pouvoir les dire
nous sommes tous là, le coeur meurtrit par ton absence, je pardonne à ceux qui me font de la peine,;
à ceux qui pour moi n'ont que haine, mais pas à lui, je le condamne à une nuit éternelle
repose en paix, toi dont l'âme a été si souvent tourmentée
et surtout n'oublie pas de nous faire une petite place dans ce jardin ou poussent de douces fleurs
ou nous viendrons nous y reposer un jour
mon cher chris, on t'aime
garance

à vous cher nilda
paris 1996
ma promenade montmartroise fut couronnée par cette rencontre
la vôtre, je me suis approché de vous, assis sur un banc, je vous ai
salué en échangeant quelques mots, vous m'avez pris la main,, je vous
ai demandé "ou habitez vous?" vous m'avez fait signe en haut de la butte
j'étais émue, je regardais votre visage, je voulais vous prendre en photo,
et je n'ai pas osé, image que j'aurai gardé avec toute ma tendresse, plus tard
je vous ai envoyé un recueil de poêmes que j'avais écrit, était ce la bonne adresse
je ne saurais jamais, je n'ai jamais eu de vos nouvelles, j'ai votre répertoire enregistré
vous écouter, votre voix, vos textes, votre façon d'être, c'est toujours un délice de vous entendre
vous a-t-on oublié? moi non, je vous garde dans mon tiroir musical, lorsque j'ai appris votre départ
pour les paradis blancs mes perles de pluie vous ont salué
cher nilda "inforgettable"

garance

(barbara)
si d'amour mort
mon amour malade
ma douleur d'aimer
mon damné d'amour
sida sidanné
à vouloir t'aimer
d'amour à mourir
j'en mourrais peut être
si d'assassiné
o sida sida
comme le furet
passer par ici repasser par là
o sida sid' assassin recherché
mais qui a mis l'amour à mort
on rêvait d'amour à mourir

à vous mes artistes
à toi freddy mercury inforgettable
tu resteras forever sur ma route musicale sur ma route d'amour
à toi cyril collard inforgettable t'ayant découvert dans ce film si émouvant
les nuits fauves où ton livre la passion reste dans ma mémoire forever
à vous mes chers inconnus ou le sida vous emporte aux paradis blancs
mes pensées et ma grande tendresse à jamais

freddy (1946 24/11/1991) cyril (19/12/1957 (5/3/1993)

Garance

22 AVRIL 2021

A MON FRERE
22 AVRIL 49
27/6/98
EN SOUVENIR DES ANNIVERSAIRES
bougies éteintes
que d'anniversaires passant rappelant chaque année
que tu n'es plus là vingt trois ans que tu es parti pour
les paradis blancs
comment serais-tu à ce jour, ce 22 avril jour de ta naissance
soufflerais-tu tes bougies ou tout comme moi tu fermerais
définitivement la porte au temps qui passe
tu m'accompagnes chaque jour
sur le boulevard de notre ile de france, notre corbeil affectionné
de nos belles années,de notre petite enfance, de notre enfance, de notre adolescence
de notre vie d'adulte, ta musique trône dans mon tiroir de souvenirs et lorsque je l'écoute
tu es près de moi
à chris (assassiné avec son amoureuse le 27/6/98
garance

Quelle solitude de femme,
à tous les gens que j'ai aimé
à tous ceux que j'ai raté
ces rencontres ou je suis passé sans me retourner
dans ma solitude vieillissante que de choses manquées
trop de silence, d'ennui, vouloir m'en sortir et ne savoir comment
ne pouvoir atteindre les sommets
pourquoi mes souvenirs délavés que j'ai tant voulu garder
et tant voulu gommer, me détacher de vous tous avant
que vous partiez me laissant l'âme déchirée
PARIS, la danse, la musique, mes chats, mes amours
d'une pauvre vie abandonnée